Analyse du dollar américain

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Le rallye du dollar américain s'arrête avant les données américaines

Le dollar américain s'est éloigné de ses plus hauts à l'approche de la dernière séance de la semaine aux États-Unis, après avoir réussi à augmenter jeudi malgré des données montrant une inflation légèrement plus faible que prévu et un ralentissement du marché de l'emploi, les demandes d'allocations de chômage ayant augmenté plus que prévu. La force du dollar va néanmoins nuire aux exportations américaines et donc peser sur l'inflation dans les mois à venir, ce qui signifie que nos perspectives à plus long terme restent baissières sur le dollar. Avant de poursuivre l'analyse du dollar américain, voici un graphique hebdomadaire du Dollar Index, mettant en évidence le fait qu'il teste une zone de résistance majeure autour de 102,50 à 103,00 :

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Jusqu'à la prochaine réunion de la Fed en septembre, nous aurons encore un rapport sur l'inflation et l'emploi. Tout nouvel affaiblissement de l'IPC pourrait renforcer les attentes d'un maintien de la politique monétaire. Mais la Fed surveillera également d'autres indicateurs macroéconomiques, y compris la confiance des consommateurs. Plus tard, à 15h00 BST, nous aurons les derniers résultats des enquêtes de l'Université du Michigan sur le sentiment des consommateurs et les attentes en matière d'inflation. Mais tout d'abord, il y aura d'autres données sur l'inflation avec la publication de l'IPP à 13h30 BST.

Pourquoi le billet vert ne s'est-il pas encore vendu ?

De toute évidence, le fait que le dollar n'ait pas encore commencé à se replier s'explique en grande partie par un manque d'appétit pour le risque, compte tenu des inquiétudes concernant la Chine (où l'indice CSI 300 a chuté de 3,2 % au cours de la nuit en raison des préoccupations liées à la dette des gouvernements locaux) et d'une légère tendance à la baisse des risques sur les marchés boursiers mondiaux. En outre, les difficultés économiques dans le monde entier découragent les investisseurs d'établir des positions longues en devises étrangères - bien que nous commencions à voir des signes de résilience dans certaines économies, par exemple au Royaume-Uni. Peut-être les investisseurs attendent-ils d'avoir plus de preuves que l'économie américaine est sur une trajectoire clairement descendante avant de fuir à nouveau le dollar. Il est donc important de rechercher les signes d'un ralentissement de l'économie, et pas seulement les chiffres de l'inflation, si vous êtes un baissier du dollar. C'est pourquoi les enquêtes de l'UoM d'aujourd'hui (ainsi que l'IPP) sont au centre de l'attention.

La Fed elle-même a besoin d'être davantage convaincue qu'elle est en train de gagner la lutte contre l'inflation. Par exemple, la présidente de la Banque de réserve de San Francisco, Mary Daly, a déclaré hier que malgré la baisse de l'IPC au cours des derniers mois, la Fed a encore "du travail à faire" en matière d'inflation. L'inflation de base a encore légèrement diminué pour atteindre 4,7 %, tandis que le taux global a légèrement augmenté en raison d'effets de base pour atteindre 3,2 %, même si ce résultat est meilleur que prévu. Les pressions sur les prix se sont atténuées dans presque toutes les composantes, à l'exception du marché du logement. Les taux d'intérêt étant élevés, nous pensons que cela ne va pas durer très longtemps. Et le marché est d'accord, puisque la probabilité d'une nouvelle hausse des taux a encore diminué.

Prévisions USD/CAD

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Dès que le sentiment de risque s'améliorera, nous pensons que de nombreuses devises à bêta élevé commenceront à briller - notamment le dollar canadien, étant donné les récents gains importants des prix du pétrole brut, le WTI approchant les 85 dollars le baril. L'USD/CAD a trouvé une certaine résistance autour de 1,35, où une ligne de tendance baissière et la moyenne à 200 jours ont tenu bon jusqu'à présent. Nous sommes à l'affût d'un retournement baissier à cet endroit. Un passage sous le support clé de la région de 1,3350 à 1,3400 serait un signe positif pour les baissiers de l'USD/CAD.

Les prévisions de la paire GBP/USD dopées par les chiffres de la croissance britannique

La grande bougie de marteau inversée de jeudi n'a pas encore réussi à attirer de nouveaux vendeurs sur le câble. Au lieu de cela, les haussiers ont acheté la baisse à nouveau, défendant une fois de plus le support clé dans la fourchette 1,2680-1,2700. Une clôture au nord de la poignée de 1,28 donnerait probablement aux haussiers le signal que la paire GBP/USD est en train de repartir à la hausse. Et il y a de bonnes raisons pour que la livre sterling puisse surperformer l'USD. Nous avons déjà parlé de l'USD ci-dessus. En ce qui concerne la livre, l'économie britannique s'est avérée plus résistante que prévu, comme l'ont révélé les derniers chiffres du PIB ce matin. Au cas où vous l'auriez manqué, le PIB britannique a augmenté de 0,5 % d'un mois sur l'autre en juin, dépassant ainsi les prévisions de 0,2 %, principalement grâce à la production et à la croissance du secteur de la construction. D'un trimestre à l'autre, la croissance a augmenté de 0,2 % au deuxième trimestre, alors que l'on s'attendait à une stagnation. La Banque d'Angleterre, quant à elle, reste fermement concentrée sur l'inflation des services et la croissance des salaires. Nous aurons des données sur ces deux fronts au cours de la semaine à venir, ce qui devrait avoir un impact sur la paire GBP/USD dans le sens de la surprise. L'un des principaux risques auxquels sont confrontés les investisseurs en livres sterling est le marché immobilier britannique, qui a ralenti plus rapidement que prévu ces derniers temps en raison des taux hypothécaires élevés.

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Prévisions EUR/USD : L'euro a-t-il atteint son niveau le plus bas ?

Les prévisions pour la paire EUR/USD n'ont pas beaucoup changé depuis notre dernière mise à jour, mais compte tenu de mon opinion baissière sur le dollar, je pense que cette paire atteindra bientôt son niveau le plus bas, si ce n'est déjà fait.

Bien que l'EUR/USD ait perdu une grande partie de ses gains antérieurs jeudi, il a tout de même réussi à clôturer en territoire positif, donnant aux haussiers l'espoir qu'il a peut-être atteint son niveau le plus bas. Les perspectives de l'EUR/USD se sont légèrement améliorées après avoir dépassé sa ligne de tendance baissière, qui était en place depuis la mi-juillet, en début de semaine. Il s'agit d'une indication technique positive concernant la tendance. Cependant, bien que cela puisse apaiser les haussiers, ils voudront maintenant voir un suivi de la hausse après que l'EUR/USD ait maintenu un support clé autour de la zone de 1,0900-1,0920 qu'il a testé plus tôt cette semaine. Ainsi, une clôture plus décisive au-dessus de la ligne de tendance est ce que les haussiers recherchent aujourd'hui. La résistance clé à surveiller reste autour de la zone 1.1030-1.1050. Si le cours parvient à remonter au-dessus de cette zone, il s'agira d'un nouveau développement technique positif.


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Perspectives pour la semaine prochaine

Production industrielle chinoise
Mardi, 15 août
03:00 BST

Nous obtiendrons plus de mises à jour sur la santé de la deuxième plus grande économie du monde avec la publication de la production industrielle et des ventes au détail parmi quelques autres indicateurs de données ce mardi. La semaine dernière, les prix à la consommation ont atteint un taux annuel de -0,3 % (déflation). Si la baisse des prix chinois est une bonne nouvelle sur le front de l'inflation, un IPC en déflation est le signe d'une économie faible. C'est ce qu'ont mis en évidence les données commerciales, qui font état d'une baisse de 12,4 % des importations par rapport à l'année dernière en juillet. Mais si les données de cette semaine s'améliorent, cela pourrait améliorer le sentiment du marché.

Décision sur les taux de la RBNZ
Mercredi 16 août
03:00 BST

La Banque de réserve de Nouvelle-Zélande a maintenu sa politique inchangée à 5,5 % lors de sa dernière réunion du 10 juillet, tenant ainsi la promesse qu'elle avait faite en mai, lorsqu'elle avait relevé ses taux de 25 points de base. Les données néo-zélandaises ont été plus faibles que prévu ces derniers temps et le taux de chômage est passé de 3,4 % à 3,6 %. Mais l'inflation reste élevée à 6,0 %, bien qu'elle ait fortement chuté ces derniers mois. Toutefois, la RBNZ pourrait décider de maintenir les taux à un niveau stable, car la politique est déjà très restrictive.

IPC BRITANNIQUE
Mercredi 16 août
07:00 BST

L'inflation britannique reste l'une des plus élevées parmi les économies du G10. Mais en juin, l'IPC annuel a baissé plus que prévu pour une fois, bien qu'à un niveau toujours très élevé de 7,9 % comparé à 8,2 % attendu, en baisse par rapport aux 8,7 % du mois précédent. Si nous obtenons un autre résultat plus faible, cela suscitera l'espoir que l'inflation a atteint son maximum et que la Banque d'Angleterre pourrait ne pas augmenter davantage les taux d'intérêt lors de sa prochaine réunion du 21 septembre, après avoir augmenté le taux d'escompte de 25 points de base lors de sa dernière réunion du 3 août.