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Les actions ont fortement chuté, avec une baisse de 1,3 % du Nasdaq, effrayées par les données économiques qui ont renforcé le mantra des taux d'intérêt "plus élevés pour plus longtemps" et par les rapports de bénéfices mitigés et décevants des grands noms de la technologie, dont beaucoup ont revu à la baisse leurs prévisions. Avec un support technique faible, le Nasdaq est carrément en territoire de correction, avec une baisse de 12,2 % depuis le pic de cette année. Le dollar se comporte comme un grand gagnant dans l'environnement actuel de taux et de risque.
LES PRINCIPALES NOUVELLES D'AUJOURD'HUI
La BCE maintient ses taux d'intérêt, l'euro s'affaiblit
La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu son taux d'intérêt à 4 %, marquant une pause après dix hausses consécutives. La nouvelle d'aujourd'hui n'était pas surprenante après l'indice des directeurs d'achat (PMI) de la zone euro, qui a chuté à 46,5 en octobre, contre 47,2 le mois dernier, soit la valeur la plus basse de l'enquête en dehors de l'ère Covid depuis plus de dix ans. (Une valeur inférieure à 50 indique une contraction). L'euro est en baisse de 6,4 % par rapport au dollar depuis juin. La BCE a répété ce qui est en train de devenir le mantra des banques centrales : les taux d'intérêt actuels freineraient l'inflation s'ils restaient à leur niveau actuel et s'ils étaient "maintenus pendant une période suffisamment longue". Toutes les grandes banques centrales, y compris la Fed, la Banque d'Angleterre et la Banque nationale suisse, ont maintenu leurs taux en septembre.
L'économie américaine est plus dynamique que prévu, le dollar gagne du terrain
Les données du produit intérieur brut (PIB) américain publiées aujourd'hui confortent la Réserve fédérale dans son idée d'une politique de taux d'intérêt "plus élevés pendant plus longtemps", nécessaire pour ralentir l'économie américaine et ramener l'inflation à son objectif de 2 %.
On s'attend à ce que la Réserve fédérale attende encore un peu avant de relever ses taux. Les contrats à terme sur les Fed Funds se négocient à zéro pour cent de probabilité d'une hausse des taux la semaine prochaine, avec une probabilité sur trois d'une hausse d'ici janvier. Le dollar en bénéficie clairement.
Le PIB a augmenté à un taux annualisé de 4,9 % au troisième trimestre, dépassant les prévisions de 4,2 %, soit plus du double de la croissance de 2,1 % observée au deuxième trimestre.
Les dépenses de consommation personnelle ont augmenté à un taux annualisé de 4,0 %, conformément aux prévisions de 4,1 %, contre une croissance de 0,8 % au deuxième trimestre.
Les commandes de biens durables ont dépassé les attentes
Les commandes de biens durables ont été beaucoup plus importantes que prévu en septembre, une autre donnée qui reflète la résistance de l'économie.
Les commandes de biens durables ont augmenté de 4,7 % d'un mois sur l'autre en septembre, bien au-delà des attentes des analystes (1,0 %) et après une révision à la baisse de -0,1 % en août.
Les commandes de biens durables moins les transports ont augmenté de 0,5 % en glissement mensuel, soit plus que les 0,2 % attendus par les analystes et une croissance équivalente à celle du mois précédent.
Les commandes de biens d'équipement de base, une mesure de la confiance des entreprises, ont augmenté de 0,6 % d'un mois sur l'autre en septembre, au-dessus des attentes inchangées et en baisse par rapport à la croissance de 1,1 % en août.
Hausse des demandes d'allocations de chômage, la grève de l'automobile est sur le point d'être réglée
Alors que le nombre de demandes hebdomadaires d'allocations chômage reste relativement faible, il a augmenté et le nombre de demandes continues a fait un bond, ce qui indique que le marché de l'emploi est en train de s'assouplir. Ford a conclu un accord de principe avec le syndicat des travailleurs unis de l'automobile (UAW) après que ce dernier a ramené sa demande d'augmentation salariale à 25 % pour un contrat de 4 ans et demi, ce qui pourrait ouvrir la voie à des accords avec les deux autres grands constructeurs automobiles.
Les premières demandes d'allocations de chômage ont atteint 210 000 au cours de la semaine qui s'est achevée le 21 octobre, contre 200 000 au cours de la semaine précédente
La moyenne mobile sur quatre semaines a ainsi légèrement augmenté à 207 500 demandes, contre 206 250 la semaine précédente.
Les demandes continues pour la semaine se terminant le 14 octobre ont augmenté de 63 000 pour atteindre 1,790 million, marquant la deuxième semaine consécutive d'augmentation significative des demandes continues.
La moyenne mobile sur quatre semaines est ainsi passée à 1,724 million, soit 31 250 de plus que la semaine précédente.
Les ventes de logements en attente restent faibles
Les ventes de logements en attente de contrat ont diminué de 1,1 % en septembre, après une baisse de 7,1 % en août, selon l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
L'activité sur le marché de la revente est faible, avec des ventes en baisse de 11% sur une base annuelle.
La NAR prévoit que les ventes de logements existants chuteront de 17,5 % cette année.
Le taux hypothécaire moyen à 30 ans a grimpé à 7,79 % la semaine dernière, selon Freddie Mac, ce qui freine le marché de l'immobilier.
LES PRINCIPAUX MARCHÉS AUJOURD'HUI
Russell 2000 en hausse, Nasdaq en baisse
Le Russell 2000 a progressé de 0,7 % dans les échanges matinaux, dans un contexte de faiblesse générale des marchés boursiers américains, le Nasdaq et le S&P 500 ayant baissé de 1,3 % et 0,7 %, respectivement.
Les marchés boursiers étrangers ont fait écho à la faiblesse des marchés boursiers américains au cours de la nuit, avec une baisse de 2,1 % du Nikkei 225, une baisse de 1,1 % du DAX et une baisse de 0,8 % du FTSE 100.
Le VIX, l'indice de la peur à Wall Street, a augmenté à 21,0
La baisse de l'euro se poursuit, le dollar progresse
Les rendements à 10 ans sont redescendus à 4,90 %, tandis que les rendements à 2 ans sont remontés à 5,05 %.
L'indice du dollar a augmenté de 0,3 % à 106,9
L'euro a baissé de 0,3 % par rapport au dollar aujourd'hui, marquant une baisse de 6,4 % depuis juin. Par rapport au dollar, le yen a baissé de 0,2 % et la livre sterling est restée inchangée.
Pétrole, or et argent en baisse
Les prix du pétrole brut ont continué à chuter, perdant 1,7 % à 83,9 dollars le baril.
Les prix de l'or au comptant ont baissé de 0,3 % à 1 989 l'once, tandis que l'argent a baissé de 0,8 % à 22,8 $ l'once.
Les prix des céréales et des oléagineux ont été mitigés
LES PRINCIPALES NOUVELLES D'AUJOURD'HUI
La BCE maintient ses taux d'intérêt, l'euro s'affaiblit
La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu son taux d'intérêt à 4 %, marquant une pause après dix hausses consécutives. La nouvelle d'aujourd'hui n'était pas surprenante après l'indice des directeurs d'achat (PMI) de la zone euro, qui a chuté à 46,5 en octobre, contre 47,2 le mois dernier, soit la valeur la plus basse de l'enquête en dehors de l'ère Covid depuis plus de dix ans. (Une valeur inférieure à 50 indique une contraction). L'euro est en baisse de 6,4 % par rapport au dollar depuis juin. La BCE a répété ce qui est en train de devenir le mantra des banques centrales : les taux d'intérêt actuels freineraient l'inflation s'ils restaient à leur niveau actuel et s'ils étaient "maintenus pendant une période suffisamment longue". Toutes les grandes banques centrales, y compris la Fed, la Banque d'Angleterre et la Banque nationale suisse, ont maintenu leurs taux en septembre.
L'économie américaine est plus dynamique que prévu, le dollar gagne du terrain
Les données du produit intérieur brut (PIB) américain publiées aujourd'hui confortent la Réserve fédérale dans son idée d'une politique de taux d'intérêt "plus élevés pendant plus longtemps", nécessaire pour ralentir l'économie américaine et ramener l'inflation à son objectif de 2 %.
On s'attend à ce que la Réserve fédérale attende encore un peu avant de relever ses taux. Les contrats à terme sur les Fed Funds se négocient à zéro pour cent de probabilité d'une hausse des taux la semaine prochaine, avec une probabilité sur trois d'une hausse d'ici janvier. Le dollar en bénéficie clairement.
Le PIB a augmenté à un taux annualisé de 4,9 % au troisième trimestre, dépassant les prévisions de 4,2 %, soit plus du double de la croissance de 2,1 % observée au deuxième trimestre.
Les dépenses de consommation personnelle ont augmenté à un taux annualisé de 4,0 %, conformément aux prévisions de 4,1 %, contre une croissance de 0,8 % au deuxième trimestre.
Les commandes de biens durables ont dépassé les attentes
Les commandes de biens durables ont été beaucoup plus importantes que prévu en septembre, une autre donnée qui reflète la résistance de l'économie.
Les commandes de biens durables ont augmenté de 4,7 % d'un mois sur l'autre en septembre, bien au-delà des attentes des analystes (1,0 %) et après une révision à la baisse de -0,1 % en août.
Les commandes de biens durables moins les transports ont augmenté de 0,5 % en glissement mensuel, soit plus que les 0,2 % attendus par les analystes et une croissance équivalente à celle du mois précédent.
Les commandes de biens d'équipement de base, une mesure de la confiance des entreprises, ont augmenté de 0,6 % d'un mois sur l'autre en septembre, au-dessus des attentes inchangées et en baisse par rapport à la croissance de 1,1 % en août.
Hausse des demandes d'allocations de chômage, la grève de l'automobile est sur le point d'être réglée
Alors que le nombre de demandes hebdomadaires d'allocations chômage reste relativement faible, il a augmenté et le nombre de demandes continues a fait un bond, ce qui indique que le marché de l'emploi est en train de s'assouplir. Ford a conclu un accord de principe avec le syndicat des travailleurs unis de l'automobile (UAW) après que ce dernier a ramené sa demande d'augmentation salariale à 25 % pour un contrat de 4 ans et demi, ce qui pourrait ouvrir la voie à des accords avec les deux autres grands constructeurs automobiles.
Les premières demandes d'allocations de chômage ont atteint 210 000 au cours de la semaine qui s'est achevée le 21 octobre, contre 200 000 au cours de la semaine précédente
La moyenne mobile sur quatre semaines a ainsi légèrement augmenté à 207 500 demandes, contre 206 250 la semaine précédente.
Les demandes continues pour la semaine se terminant le 14 octobre ont augmenté de 63 000 pour atteindre 1,790 million, marquant la deuxième semaine consécutive d'augmentation significative des demandes continues.
La moyenne mobile sur quatre semaines est ainsi passée à 1,724 million, soit 31 250 de plus que la semaine précédente.
Les ventes de logements en attente restent faibles
Les ventes de logements en attente de contrat ont diminué de 1,1 % en septembre, après une baisse de 7,1 % en août, selon l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
L'activité sur le marché de la revente est faible, avec des ventes en baisse de 11% sur une base annuelle.
La NAR prévoit que les ventes de logements existants chuteront de 17,5 % cette année.
Le taux hypothécaire moyen à 30 ans a grimpé à 7,79 % la semaine dernière, selon Freddie Mac, ce qui freine le marché de l'immobilier.
LES PRINCIPAUX MARCHÉS AUJOURD'HUI
Russell 2000 en hausse, Nasdaq en baisse
Le Russell 2000 a progressé de 0,7 % dans les échanges matinaux, dans un contexte de faiblesse générale des marchés boursiers américains, le Nasdaq et le S&P 500 ayant baissé de 1,3 % et 0,7 %, respectivement.
Les marchés boursiers étrangers ont fait écho à la faiblesse des marchés boursiers américains au cours de la nuit, avec une baisse de 2,1 % du Nikkei 225, une baisse de 1,1 % du DAX et une baisse de 0,8 % du FTSE 100.
Le VIX, l'indice de la peur à Wall Street, a augmenté à 21,0
La baisse de l'euro se poursuit, le dollar progresse
Les rendements à 10 ans sont redescendus à 4,90 %, tandis que les rendements à 2 ans sont remontés à 5,05 %.
L'indice du dollar a augmenté de 0,3 % à 106,9
L'euro a baissé de 0,3 % par rapport au dollar aujourd'hui, marquant une baisse de 6,4 % depuis juin. Par rapport au dollar, le yen a baissé de 0,2 % et la livre sterling est restée inchangée.
Pétrole, or et argent en baisse
Les prix du pétrole brut ont continué à chuter, perdant 1,7 % à 83,9 dollars le baril.
Les prix de l'or au comptant ont baissé de 0,3 % à 1 989 l'once, tandis que l'argent a baissé de 0,8 % à 22,8 $ l'once.
Les prix des céréales et des oléagineux ont été mitigés